Hé M%E%R%D%E !!! Plus d'argent ! [pv :Allen Zuka]

Un bruit strident résonna dans toute la pièce fraîchement repeinte. Le soleil pointait tout juste le bout de son nez, à croire qu'il faisait exprès de narguer les habitants du pays du soleil levant. Oreiller sur la tête, Kasumi ne put retenir un grognement semblable à celui d'un chien. Si elle avait seulement où le cerveau assez réveillé pour former des mots, ceux-ci n'auraient sans doute rien eu de très charmant. Néanmoins, la jeune fille fut bien obligée de sortir de ses draps pour éteindre son réveil qui ne cessait de sonner ; dans ces moments-là, elle se haïssait d'avoir expressément placé cette machine du diable assez loin de son lit pour qu'elle ne puisse l'éteindre d'un coup de bras. Paupières lourdes et cheveux emmêlés, péniblement la zuka éteignit son réveil, et se dirigea vers la salle de bain. La première étape était de bien s'asperger le visage d'eau froide. Ensuite, retirer ses vêtements et entrer sous la douche. La plus grosse erreur à faire serait de faire couler de l'eau chaude, ce qui la mettrait inévitablement en retard. Ainsi, c'est de l'eau froide qui sortit du pommeau de douche, pas le meilleur moyen de faire remonter l'humeur, mais au moins elle n'y resta pas deux heures. La troisième étape était de sortir de là et de s'essuyer assez rapidement pour ne pas attraper froide puis, pour finir, aller dans la chambre pour chercher quoi se mettre sur le dos. Dehors, il pleuvait des cordes[XD], ce sera donc un pull coll roulé blanc, un jeans bleu clair et des bottines grises. Rien ne servait de faire dans le compliqué, et puis elle n'en avait pas vraiment envie. Maquiller ses cernes, un touche de mascara, un peu de gloss et pour finir, faire boucler les cheveux, et les sécher par la même occasion.

Une fois lavée et habillée, la japonaise traina les pieds jusqu'à la cuisine. Là, elle ouvrit le frigo et attrapa le jus d'orange tandis qu'elle prit une pomme qui se trouvait sur la table juste à coté. N'ayant pas plus d'appétit, elle s'en contenta. C'était définitif, elle détestait se lever tôt, elle avait ça en horreur. Seulement, elle n'avait pas le choix, elle prenait toujours au moins une heure ennemie pour se préparer, pas par simple coquetterie, mais parce que le matin, tout chez elle fonctionne au ralenti. Et puis, les études, il fallait reconnaitre que ce n'était pas son truc. Bien sûr, elle n'avait pas de mauvaises notes, elle ne tenait pas à se mettre ses parents à dos sur ce point-là, mais elle ne faisait que le strict minimum, le strict nécessaire pour éviter d'être en échec. Elle n'était pas mauvaise élève, juste je-m'en-foutiste. Et puis, à Seize ans et quelque, les histoires de vie et compagnie, avouez que ça n'a rien de fort passionnant. À vrai dire c'est simplement barbant et inintéressant. C'était lorsqu'elle se retrouvait face à des dossiers entiers de chiffres incompréhensibles qu'elle regrettait le plus d'avoir voulu faire plaisir à son "père".

Néanmoins, rien ne servait de rêvasser en cet instant critique ; en effet kasu devait encore rassembler ses affaires et descendre pour attraper un bus, ou un taxi. Là, elle regrettait d'avoir refuser d'avoir son propre chauffeur. En même temps, le pauvre aurait été à plaindre s'il devait suivre les horaires fous de la jeune fille. Cependant, cette dernière se demandait de plus en plus si elle ne demanderait pas à ses parents de leur en emprunter un, c'était plus sûr que de courir après le bus chaque matin. En plus, quand vous êtes à moitié endormi, poursuivre un véhicule n'a rien de très sympathique. En attendant, L'allemande fourra dans sa besace tout les cahiers qui lui tombèrent sous la main, tant pis si c'était les bons ou non. Elle y ajouta son plumier et fourra les écouteurs de son MP3 dans les oreilles avant de se précipiter hors de chez elle, en n'oubliant pas les clés au passage. Par chance, elle attrapa le bus, il s'en fallu pourtant de peu.

Une fois à l'école, elle n'eut le temps que de se diriger vers son casier et d'y ranger ses affaires avant d'entendre la cloche retentir, annonçant le début des cours. Et ce fut le même manège jusqu'au temps de midi. C'est alors que la jeune fille se rendit compte d'un problème majeure ; elle n'avait pris son déjeuné avec et n'avait pas d'argent assez que pour manger à la cantine. Pourtant son ventre, lui, criait famine...

- Voilà qui t'apprendra à être si lente et si tête en l'air au matin !

Se réprima-t-elle, ce qui indiquait qu'elle devait vraiment avoir très faim pour en arriver à une telle situation. Bien sûr, dans une telle situation, rien ne servait de se rendre au réfectoire, surtout si c'était pour mendier afin de pouvoir manger quelque chose ; de quoi aurait-elle l'air ? Si kasumi était en général quelqu'un d'assez ouvert que pour aller vers les autres, il était hors de question qu'on la prenne dans ce genre de situation, elle avait sa fierté tout de même ! C'est donc la mort dans l'âme que la rousette se dirigea à pas lent vers les escaliers, son ventre gargouillant de plus belle.

- Non mais tu vas te taire toi ?!

Marmonna-t-elle entre ses dents, furieuse contre elle même. Arrivée aux escaliers, elle s'assit sur la marche la plus haute et sortit un de ses cours au hasard. Puisqu'elle n'avait rien à manger autant penser à autre chose, bien que son ventre n'était pas de cet avis et continuer de protester le plus bruyamment possible.

Les couloirs de Kekai étaient désert, pas un étudiant n’était là, normal après tout, surtout quand on sait que c’est leur de déjeuné, la plupart était donc à la cantine ou dehors, allongé dans l’herbe avec leurs casses croûtes. Après tout, avec ce beau temps encore présent pour un début automne, les gens en profitaient un maximum avant que le froid n’arrive vraiment à Tokyo. Ah, si seulement l’été pouvait duré, mais cela n’était point éternelle et l’arriver du froid avait aussi annoncé la reprise des cours.
Enfin là, je dévie complètement du sujet et de la personne qui nous intéresse vraiment. Les couloirs étaient donc désert, on pouvait voir passer de temps en temps des élèves mais sinon, au aurait même put entendre un chat passer tellement s’était calme. Puis, des bruits de pas vinrent casser se silence qui pouvait devenir gênant pour certains. Au bout du couloir un homme surgit de nul part, sac sous son épaule, habillé d’un simple jean, un tee shirt blanc et d’un blouson assez pétillante en couleur [bleu foncé quoi --'']. Il s'entrainait à marcher...
Bon, une petite explication est nécessaire là… A fait, notre Allen s’entraîne.

Un débat sur la démarche de notre Keiji commençant en cours. Oui, d’après certain, Allen avait une démarche assez souple volante et c’était ce qui attirait les filles. D’autres pensaient que s’était son regard assez perçant et provocateur. Enfin voilà, toutes sortes d’hypothèses étaient mise au centre de la conversation. Au milieu de tout ça, il y a Allen qui regard à droite et à gauche quand une personne parle, les yeux écarquiller. Ils essayent au fait de le copier, mêmes eux l’avouèrent. Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que Allen n’a pas de technique pour marcher, enfin voilà, il marche naturellement. Il essaya donc de persuader les étudiants de sa classe mais non, il ne voulait pas entendre raison et restait persuader que Allen avait trouver la technique idéale pour attirer les regards.

En sortant de cours après la sonnerie, Allen se posa mille question, il était quelque peu troublé de ce qu’ils avaient avancer. Juste un passage à son casier pour déposé des affaires et prendre son repas de midi et le voilà seul dans les couloirs de Kekai. Là, il essaya de trouver la fameuse démarche qu’il avait. Mais bon, quand on se concentre sur une façon de marcher on a plus l’air d’un abruti et c’était le cas de Allen. Heureusement qu’il n’y avait personne je vous le dit. Personne ? Sur à 100% ? Non, presque personne…

‘Non mais je vois pas de quoi il me parle, ma démarche est normal, je fais rien de particulier. Sont vraiment tordu dans ce cours…’

Au même moment, il arriva au croisement avec les escaliers et ne porta pas vraiment attention à ça, ce croyant seul. Il fixa alors ses pieds et essayant de marcher normalement, pour ne plus ‘attirer’ les gens comme ils le disent si bien…

Ce qui le fit sortir de ses pensées ? Quand un bruit de ventre criant famine se fit entendre. Il releva vivement la tête pour que son regard se pose sur une étudiante assise sur une marche, des cours posé sur ses genoux. Notre étudiant de Kekai hocha la tête quand un nouveau bruit de ventre criant famine se fit entendre. Et bah, pauvre ventre, c’est vraiment pas gentil de le laisser ainsi, il avait faim et un ventre qui a faim ne doit jamais être délaissé. Quand Allen reconnu l'étudiante assise sur les escaliers, un sourire se vie sur sont visage.

‘Ne … ? Tu devrais le nourrir ton pauvre ventre, je ne pense pas qu’il va tenir jusqu’à la fin de la journée… Et puis viens avec moi, un frère ne dois pas laisser sa soeur mourire de faim’

Sourire de la part de Allen qui se tenait à présent droit, fixant kasumi.
Drôle de parole de la part de notre Zuka mais c’est vrai après tout, un ventre qui a faim est le plus important de tous. De puis, s’était aussi un moyen de faire diversion sur son comportement d’essaie de démarche que sa soeur avait du apercevoir…

Hé ? Que se passe-t-il ? Pourquoi kasu sent-elle tout à coup une présence ? Peut-être et tout simplement parce qu'il y avait quelqu'un. En effet, non loin de là déambulait dans le couloir un garçon dont le visage était vaguement - mais alors là, très vaguement, parce que bon, kasu-chan c'était pas vraiment le genre de personne à retenir les visages - familier. Mais quoiqu'il en soit, pour le moment, ce garçon avait vraiment un drôle de comportement. Vous voyez plus ou moins ce que ça donne quand un jeune homme décide de se la jouer tombeur ? Bien là c'était pareil, mais c'était surtout le fait qu'à part kasumi - à moitié cachée - il n'y avait personne dans les couloirs. Serait-il en train de vivre une histoire d'amour avec les murs de Kekai alors ? L'allemande n'en savait rien, et à vrai dire, c'était le moindre de ses soucis. Alors elle retourna à ses cours, se concentrant le plus possible pour oublier ce baka - il s'agit bien évidemment de son ventre qui ne cesse de réclamer à manger.

La tête appuyée contre le mur, ses cours éparpillés un peu de tout les sens et son plumier ouvert à ses cotés, la moue que tirait la Zuka était loin d'être joyeuse. Comment voulez-vous être heureux sans manger en même temps ? Non pas que kasu est une grande gourmande, seulement elle avait du mal à sauter un repas, même si des fois elle faisait l'impasse sur le petit déjeuné pour ne pas être en retard, mais dans ces cas-là elle attrapait toujours une barre de céréales pour tenir le coup jusque midi. Seulement voilà, ce matin elle avait mangé et n'avait donc pas penser à ouvrir son placard. Et voilà où tout cela l'avait mené ; elle se laissait à présent mourrir de faim dans les couloirs d'une université huppée, quelle ironie.

Tandis que la rousse bloquait sur un problème assez compliqué en math, son ventre se fit une énième fois remarquer. "Tais-toi maintenant !" avait-elle envie d'hurler mais elle se retint, en laissant tomber son stylo-bille qui ne tarda pas à dévaler tout les marches de l'escalier. Cependant, cette fois-ci quelqu'un d'autre l'avait entendu, et ne tarda pas à l'accoster. " Ne ... ? Tu devrais le nourrir ton ventre ventre, je ne pense pas qu'il va tenir jusqu'à la fin de la journée Et puis viens avec moi, un frère ne dois pas laisser sa soeur mourire de faim’". Sans doute le garçon qui draguait les murs quelques minutes avant et tandis que kasumi se retournait, elle se souvenu d'où elle l'avait vu ; c'était sont frère... Allen Zuka...
- Dis, tu t'entraînais à draguer les murs là tantôt ou bien... ?
Ok, c'est vrai, c'était peut-être pas la meilleure façon de le dire, mais espérons que le ton amical de la jeune fille puisse rattraper le coup.

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