Si si!!! j''avais un cerveau... [pv: Airi]

Bip bip bip bip bip bip. Ce réveille ne comptait vraiment pas s'arrêter ce matin encore. Je lâchais un faible « Ta gueule » à l’intention de la machine sonnante avant de m’assoir difficilement. Le dos contre le mur orange de ma chambre, je commençais à écarter mes cheveux qui semblaient être tous venu devant mes yeux pendant la nuit, comme toutes les nuits. Les yeux encore cernée, je me dirigeais vers la salle de bain en trainant les pieds. Arrivée devant le miroir, je n’osais même pas me regarder, me faisant déjà une idée du massacre que cela devait être. Ma main passa devant ma bouche le temps d’un long bâillement puis remonta jusqu’à mon œil orange pour se le frotter légèrement. Je grognais un coup, si le sommeil m’attaquer pour me reprendre dans ses griffes. Je fis coulisser la glace pour attraper l’anticerne rangé dans le meuble juste derrière et baillais une nouvelle fois. Une fois le tube posé sur le bord de l’évier, je saisis la brosse dans le tiroir de droite d’un mouvement lent et commençais à me brosser les cheveux, la tête légèrement penchée à droite. Brossés de haut bas, pendant trois à quatre minutes, mes cheveux s’étaient enfin un peu disciplinés. Ma main gauche chercha à tâtons une petite boite de de fer posée sur le plan d’où sortirent trois barrettes de couleurs différentes. L’une d’entre elle était bleu métal, l’autre rose électrique et la troisième vert pomme. Les trois bijoux vinrent se poser à leur place habituelle. Déjà un peu mieux réveillée, je saisis le maquillage couleur peau et l’appliquais sous mes yeux un peu rouge ce matin. Après avoir mis son fond-de-teint, je le rangeai à sa place dans son armoire et la referma.
D’un pas un peu plus réveillée qu’à l’allée, je me dirigeais vers mon armoire et en sortit un sous-pull gris, un gilet de laine bleu ciel rayé de jaune citron et une cravate aussi rose que ma mini-jupe à frou-frou que j’avais prise en même temps que le reste. Je m’emparais aussi d’une paire de bas blanc aux fine lignes roses et violettes avec mes sous-vêtements. Une fois habillée, je pris un grand sac à bandoulière vert peps et y fourra un carnet à dessin format A4 avec un crayon HB, 2B et une gomme mie de pain, un gobelet en plastique, une bouteille d’eau et ma boite d’aquarelle avec les pinceaux qui allaient avec. En me dirigeant vers la porte, je passais devant la cuisine, ce qui me fit penser à prendre un parquet de cookies avec moi.
Je descendis les escaliers de l’immeuble en quatrième vitesse, enfin bien réveille, et me dépêcher d’aller vers l’arrêt de bus. Bus qui partit devant mes yeux. Le prochain bus passait dans sept minutes. Un challenge à relever ! J’arriverais au parc avant le bus ! Je pris ma respiration un grand coup, fermais les yeux en m’accrochant à mon cartable et partit en courant à toute vitesse. Je sentais le vent s’abattre sur mes joues, semblant vouloir me faire reculer et entrer dans mon corps par tous les ports de ma peau. Mes jambes fleurettes n’avaient pas l’habitude de faire du sport pour le plaisir mais cette histoire de brigade Kekai les avait pas mal entrainées, pendant ses deux ans et onze mois. Ma respiration était de plus en plus rapide et c’était un sentiment très agréable. Les oiseaux sautillant sur le trottoir s’envolaient en voyant mon ombre s’approcher d’eux. Les conducteurs des voitures, coincé dans les embouteillages du matin me regardaient d’un air ahurit. J’arrivais bientôt à la première barrière du parc de la ville. Voyant que ma course était bientôt finie, je partis dans le sprint des cents derniers mètres quand j’entendis le ronron du bus derrière moi. Je lui jetais un regard furieux et redoublais d’ardeur dans ma course. Arrivée au portail du jardin, le bus était déjà au coin de la rue, bien plus haut. Je fis quelques pas en me disant que la prochaine fois j’y arriverais et me laissait tomber dans l’herbe fraiche, venant d’être arrosée il y a moins d’une heure à en juger par son humidité et fermais les yeux, tout en reprenant mon souffle.
J’allais m’endormir quand je sentis quelqu’un buter dans ma hanche et pousser une injure. Je me relevais brutalement et croisait le regard d’une rousse bien excitée pour une heure aussi matinale.

Kasumi ? interrogeais-je avec un air désespéré.

Kasu entendit prononcer son nom de l'interlocutrice qui se tenait debout devant elle, ou derrière... m'enfin... Voilà que Kasumi essaya de se relever, elle bascula son corps en arrière et leva les jambes pour retomber sur les pieds pour se relever debout directement c'était moins compliqué que tous ces mètres un genou au sol etc… etc... Quand Kasumi était officié de la brigade, elle était déjà bien entraînée. D'ailleurs elle était promue de siégé au sénat et de n'être plus une apprentie. C'était avant le virus L... D'ailleurs, il faudrait qu'elle vous raconte cette histoire dans les moindres détails... mais une autre fois. Elle s'était donc relevée. Baissant ses yeux vers Airi elle lui souriait.
- Oui... c'est moi lui dis-je avec un grand sourire avant de continuer. Tu dois te demander sans doute pourquoi je ne suis pas chez moi en train de dormir ou quoi que ce soit?
Avant toute chose Kasumi n'aimai pas resté debout, quand elle voit un banc ou quelque chose a proximité cette demoiselle voulait absolument s'asseoir. Faignasse de nature ça n'avait pas changé depuis...
- Bon d'accord si tu insistes je vais tout, mais absolument tout te racontez depuis le début de ma journée ! commença-elle, alors qu'elle c'est que Airi s'en ficher de sa journée, mais bon c'était marrant que lui raconter tout ça!.
- J'ai fait un rêve étrange, ._. Continua-elle j'étais une autre personne, j'étais deux personnes à la fois. Une fois Keiichiro et l'autre Allen... C'était vraiment étrange je revivais exactement les mêmes choses qu'ils ont vécu! C'était très étrange... M'enfin... Après, je me suis réveillée avec ce réveille qui a appris un voler, il y a deux jours ^^. J'ai été dans la salle de bain, c'était horrible j'avais des cernes >__< puis après j'ai pris la douche je me suis coiffé enfin, rien de bien intéressant...
Conclut-elle en mettant un doit sur ça joue et regarde le ciel. Puis elle regarda Airi.
- Si ça se trouve je vois le passé dans mes rêves... c'est super étrange! ça serait mieux que je voie le futur
S'asseyant sur le bord de la surface roche, qui sépare si bien l'herbe et le gravier. Elle faisait un signe disant qu’Airi s'assoie.
- C'est vraiment étrange, ce que l’on a vécue... aucune pitié pour tuer... Mais bon, c'est là vie...

La rousse fit un salto pour se relever de sa chute. Elle n’avait pas changé, toujours tout faire pour se faire remarquer, mais c’était ça que j’aimais bien chez elle. Je me mis en appuie sur mes coudes, commençant à me relever quand Kasumi répondit à mon appelle de sa phrase habituelle. « Oui, c’est moi ». Et elle enchaina tout de go avec une question ne concernant qu’elle et sa petite journée. Je soupirais longuement et répondit à sa question tout en me demandant comment elle pouvait déjà avoir quelque chose à raconter avant que le clocher ne sonne ses huit coups.
- Oui, raconte-moi ta vie passionnante ! Je ne sais pas comment je vivrais sans tes fous récits d’aventure journaliers !
Bien que mon cynisme ne lui ait pas échappé, du moins, c’était ce que je pensais, elle commença son récit tout en cherchant un endroit où s’assoir. Au-dessus de la tête de Kasumi étaient écrit les mots « Bonheur » et « Vérité ». Je fermais les yeux et réfléchis quelques secondes, histoire de me remémorer ce que mon interlocutrice venait de dire. Ah oui, le rêve… Elle avait rêvé de Keishiiro et Allen, ce qui était normal. Surtout Keishiiro. Ça serait Kaai maintenant, non ? Ca perdait toute sa classe d’un coup. Je tournais la tête vers Kasumi qui me faisait signe de m’assoir à côté d’elle. Je pris mon élan pour me relever et sautillait pour rejoindre mon amie. Une fois à ses côtés, je sortis de mon sac mon carnet à dessin et un crayon HB. Commençant par la tête et les yeux, je me rendis vite compte que je me mettais à dessiner mon défunt camarade de la brigade. Je fis une moue déçue avant de prononcer son prénom :
- Keishiiro, hein ?
Je me mordis la lèvre quelques secondes en priant pour que mon amie n’ait pas entendue. C’était un très bon amie à toutes les deux mais la rousse avait dur le tuer de sang-froid, chose que j’aurais due faire à sa place mais que je n’ai résolument pas pu faire. Je savais pourtant qu’il ne ressentait plus rien, je le voyais, je le lisais mais je n’ai pas été capable de le faire. Je cachais, cette fois encore, mon inquiétude derrière un sourire qui semblait parfaitement naturel. J’avançais mon portrait de notre ancien camarade en repensant à ce jour jusqu’à ce que j’ai fini de faire ce croquis. A bien le regarder, il était minable, complètement inexpressif et un peu ratés sur les bords. Un cadavre, quoi ! Tout à coup, je vis quelque chose de blanchâtre se poser sur mon papier. En relevant la tête vers le ciel, je pus observer que des centaines de pailettes incolores venaient tomber sur l’herbe fraiche du parc de la ville. Ce matin était, certes, frais, mais je ne m’attendais pas à ça ! De la neige ! C’était tellement rare ! Et tellement beau aussi !
- Il neige ! M’exclamais-je avec un large sourire aux lèvres. Regarde Kasumi ! Il neige !
S’il y avait bien quelque chose que j’aimais plus que tout, c’était la neige ! Douce et belle, se montrant à nous ne serais-ce que quelques instant. C’était magnifique. Je tendis ma main pour intercepter un flocon qui fondit immédiatement au contact de la chaleur de mon corps. Je me levais, retrouvant soudain mon habituel dynamisme, fis quelques pas et me retournais vers Kasumi après avoir préparé une boulette de neige.
- Fight ? Proposais-je avec un sourire malicieux, attendant une réponse positive.
Si elle répondait oui, je lui balançais en pleine gueule, si elle répondait non, je lui balançais en pleine gueule

Elle ne prêta pas attention à la première phrase que Airi lui avait dit, par contre la deuxIème phrase elle l'aurait entendu même si elle le disait au bout du monde elle scuta le dessin de Airi puis tourna sa tête pour poser ses yeux aux sols. Elle avait bien reconnu keishiiro, puis elle soupira d'un soupire qui en disait long.

- Il était infecté, mais pas de la même façon que nous... c'était un zombi comme les other people, c'était sois lui sois nous qui mourons. Et vu que tu ne t'étais pas décidé je l'ai fait. Je crois que sabako m'en voudra toujours pour ce que j'ai fait... comme akane et les autres...

Termina-elle en faisait encore est toujours le même soupire. Quand Airi lui montra qu'il neige le visage de kasumi s'illumina. De la neige, elle n'en avait jamais vue du moins presque pas vue. Elle leva doucement la tête avec le sourire pour aboutir à se lever et à regarder le ciel contemplant les flocons de neige.

- Et puis... qui la infectée j'aurai tellement voulu retrouver la personne qui nous a fait ça. Je l'aurais tué en deux trois mouvements et leur disant d'enlever nos pouvoirs, ce n'est pas que je n'aime pas mes pouvoirs mais...
Kasumi fut interrompue dans ses pensées par une voix, cette voix c'était Airi qui tenait une boule de neige à la main prête a atterrirent en pleine face. Elle se baisse pour faire une boule de neige et se mettre en position d'attaque.
- GOOOOOO!!!!!
Cria-elle en lui balançant la boule de neige dans la tête de celle-ci, un grand sourire aux lèvres elle n'attendit pas que Airi face pareille elle se baissa pour en préparer une autre.
- Dans pas longtemps nous serons en mars hien... déjà...
Terminal-tel avant de se relevait droits comme un piquet, un grand sourire, elle lui fit coucou avec la boule de neige à la main. Un côté de kasu qui était toujours le même, elle aime provoquer les gens de son entourage!

Tournant la tête à droite elle regardait des enfants qui jouaient dans la neige. Triste jour que le lundi. Kasumi n'aimait pas le lundi, pourquoi?! Tout simplement, car c'est le jour où elle avait appelé pour allez au manoir des Demis pour allez au sous-sol. Là où il y avait des expériances... étrange... Dommage, si le Virus L n'avait pas existé kasumi serait encore en France avec ses amis et elle n'aurait pas eu a combatte. Keishiiro ne serait pas mort, du moins... peut être... Elle lança donc la deuxèmes boule de neige vers Airi. Puissant et rapide. Un coup droit, tiré de loin, magnifique tire ^^! Un pour elle!
Elle s'exclama d'un rire très étrange. Elle était morte de rire pour je ne sais qu'elle raison, en fait elle se rappelait quand Airi était passé près d'elle quand elle était au Canada. Quand celle-ci avait dessus 20 centimetres de neige sur la tête. Elle était maintenant par terre allongée regardant la neige tomber. Elle se rappelait aussi ce jour où elle du tuer keishiiro. C'était un jour de froid dans les montagnes entre le Canada et l'Alaska. Il avait muté d'une autre façon que nous, son regard envers nous n'était plus le même... ses yeux étaient d'un noir... il était tout vert, c'était un monstre. Airi tremblé. Alors elle l'avait combattus arraché son coeur. Tout ça dans un bain de sang... La neige était devenue rouge... couleur que qu'elle détestait par-dessus tout. Elle reprenait vite ses pensées elle avait de la neige partout sur elle. On ne voyait même plus sont pentalons. Alors, elle récoltait toute la neige qui était sur elle. Pour rassembler une énorme boule! C'est la qu'elle se précipita vers Airi pour lui mettre sur la tête en lui tirant la langue.
- ça me rappelle de bon souvenir ^^, dis- je en m'eclipsans sur le banc.

En faite ses souvenirs n'était pas aussi bon que ça c'était juste pendant qu'on combaté les zoombis du vaste monde.